Le 10 mai de 21h00 à 23h00
Samedi 10 mai 2025 de 21h à 23h.
De 1964 à 1967, dans le cadre d’une mission scientifique du CNRS, le plateau de l’Aubrac, au cœur du Massif Central, se trouve sillonné par les photographes, sonographes, cinéastes, chercheurs et chercheuses, qui saisissent chansons, musiques, temps de travail, temps de fêtes, contes et témoignages. La vie des aubraciens et des aubraciennes est alors imprimée en boucle sur des bandes magnétiques conservées à Paris : c’est l’enquête RCP Aubrac.
Faisons un grand bond dans le futur : nous voilà en 2085, après que les bouleversements climatiques et les exodes urbains ont généré l’implantation de « villages premium », et provoqué l’expropriation et l’expulsion massives des populations rurales de France. La mémoire des autochtones du Massif Central s’est peu à peu éclipsée.
Mais une équipe de scientifiques va découvrir les archives audiovisuelles de la RCP, faisant alors ressurgir l’existence des derniers buronniers des Hauts-Plateaux. Perdus dans les enchevêtrements de cette histoire écrite à l’encre invisible, au fil des réminiscences sonores et audiovisuelles, les voilà pris dans un labyrinthe où affleure peu à peu la parole des Aubracien.ne.s.
Cette création hybride raconte une histoire de scientifiques et de sauvages, comme dans « l’Afrique Fantôme » de Michel Leiris, ou une histoire de cowboys et d’indiens d’ici, qui, mettant bout à bout fragments de réalités agricoles et bribes de mythologies paysannes, ou l’inverse, souhaite mettre en musique le rapport qu’entretiennent l’homme et son pays natal, et leurs destinées croisées.
Faisons un grand bond dans le futur : nous voilà en 2085, après que les bouleversements climatiques et les exodes urbains ont généré l’implantation de « villages premium », et provoqué l’expropriation et l’expulsion massives des populations rurales de France. La mémoire des autochtones du Massif Central s’est peu à peu éclipsée.
Mais une équipe de scientifiques va découvrir les archives audiovisuelles de la RCP, faisant alors ressurgir l’existence des derniers buronniers des Hauts-Plateaux. Perdus dans les enchevêtrements de cette histoire écrite à l’encre invisible, au fil des réminiscences sonores et audiovisuelles, les voilà pris dans un labyrinthe où affleure peu à peu la parole des Aubracien.ne.s.
Cette création hybride raconte une histoire de scientifiques et de sauvages, comme dans « l’Afrique Fantôme » de Michel Leiris, ou une histoire de cowboys et d’indiens d’ici, qui, mettant bout à bout fragments de réalités agricoles et bribes de mythologies paysannes, ou l’inverse, souhaite mettre en musique le rapport qu’entretiennent l’homme et son pays natal, et leurs destinées croisées.
Entre archives ethnographiques et musique live.
En partenariat avec l'Institut d’Études Occitanes.
En partenariat avec l'Institut d’Études Occitanes.
Commune(s)
Lagorce